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L'aire de baignade naturelle dans le lit de la Loire

Published on 15 December 2016 - Updated 18 July 2017

Un bassin d’une superficie de 500m² a été creusé dans le lit mineur du fleuve, sur une bande de sable, pendant les périodes d’étiage en 2011 et en 2012.

La démarche

Opération reconduite chaque année lorsque les conditions le permettent, et pendant toute la période de validité de l’occupation temporaire du domaine public accordée par les services de l’Etat. 

Une étude préalable

La commune de Saint-Mathurin-sur-Loire a commandé une étude technique et hydraulique de faisabilité en amont du projet pour connaître la réglementation et l’état du terrain d’installation (détermination de la granulométrie du substratum, connaissance des propriétés du terrain, des écoulements, etc.). Le site se situe sur le DPF de la commune de Saint-Rémy-la-Varenne qui accorde une autorisation à la commune de Saint-Mathurin-sur-Loire pour le projet.  

Le projet a associé les divers services de l'Etat : 

  • D.D.A.S.S.  (Contrôle de l’eau) 
  • DDCS de Maine-et-Loire 
  • DDEA (Police de l’eau et Occupation du domaine fluvial) 
  • DDT  de Maine-et-Loire 

Des équipements complémentaires

Le site est équipé pendant la période d’ouverture du bassin (juillet et août) d’un local construit en bois pour le surveillant de baignade, alimenté en eau potable et  énergie solaire et deux toilettes sèches. Ces équipements sont enlevés à la fin de la saison. La baignade a accueilli près de 2000 personnes pendant l’été 2011 et 2 200 en 2012.  

Bilan et perspectives

Aspect écologique du projet : l’eau du bassin n’est pas traitée avec du chlore ou d’autres produits chimiques. Aucun produit chimique n’est utilisé pour traiter la végétation de la baignade (pas d’insecticides, pas de désherbant). Les produits pour nettoyer les sanitaires sont des produits bio.   

Les aménagements ont une bonne insertion paysagère dans l’environnement.   

Impact touristique : la baignade est ouverte du début juin jusqu’à fin août. D’après des sondages réalisés, la baignade naturelle permettrait aux touristes de rester plus longtemps sur le territoire.   

Le niveau du fleuve n’a pas permis le renouvellement de cette expérience en 2013 et 2014, puisque la grève de sable était recouverte d’eau, et pas accessible depuis la rive.