Les demeures du coteau nord

Publié le 13 avril 2017 - Mis à jour le 16 novembre 2018


Le coteau que l’on voit au nord de la voie ferrée marque la limite du lit majeur de la Loire. A l’abri des crues, exposé au sud, en lien avec le plateau viticole, avec panorama sur la vallée, c’est un lieu privilégié pour s’y établir. Des demeures seigneuriales et des propriétés ecclésiastiques y sont construites dès le moyen-âge. C’est après la guerre de cent ans que l’endroit devient un lieu pour des villégiatures. De nombreux manoirs sont construits au XVIe siècle. Ce mode d’occupation se poursuit et perdure jusqu’au XIXe avec les maisons de maîtres d’alors. Ainsi on peut voir à hauteur de Vernou sur Brenne le manoir de L’Etoile, campé sur la partie haute du coteau. A proximité se trouvent Les Madères acquises par le Professeur Robert Debré en 1933 et dont les caves troglodytiques ont abrité un atelier de son fils, le peintre Olivier Debré. Le village de Noizay s’étire le long du coteau où se trouvent de nombreuses propriétés comme le manoir d’Anzan, du XVIIe siècle. A proximité se trouve la maison dite « le grand coteau », du XVIe siècle, acquise par le pianiste et compositeur Francis Poulenc en 1927 pour disposer d'un lieu de travail au calme et recevoir ses contemporains. A Nazelles-Négron, le manoir de la Guêpière, implanté au XVIe siècle, agrandi depuis et associé à de grands corps de ferme était une métairie appartenant au père de Paul Scarron (1610 – 1660), poète et dramaturge.