Une terrasse sur la Sologne

Publié le 13 avril 2017 - Mis à jour le 16 novembre 2018

L’évolution du quartier des Grouets au fil de l’histoire


A l’ouest de Blois, la ligne de chemin de fer suit la bordure du coteau qui longe la rive droite de la Loire. Au sud, au-delà du fleuve on distingue les massifs forestiers de Russy et plus à l’est celui de Boulogne où se situe le château de Chambord.
Plus loin vers le sud s’étend la Sologne des forêts et des étangs. Plus près sur la rive gauche, la levée longe le fleuve, elle protège les constructions édifiées dans le Val et le faubourg de Vienne, une partie de la ville de Blois.
Le train traverse le quartier des Grouets limité par la Loire au sud et par la forêt de Blois au nord. Le panorama permet d’observer les maisons de ce quartier résidentiel.
La falaise en argile et silice était couverte de vignobles dès le Moyen-âge. Les propriétés agricoles s’y sont installées, on vantait les mérites de leurs vins au XVIIe siècle.
Mais aujourd’hui les vignes ont disparu. C’est la construction du chemin de fer en 1843 qui a morcelé certaines propriétés avec ses 6 ponts et ses 10 aqueducs.
La création de la route au pied du coteau en 1830 entraine une occupation presque continue de la partie basse du faubourg. Des petites parcelles en lanières alternent avec des grandes propriétés, dans les premières, de modestes maisons basses avec cour et jardins, dans les secondes, des demeures bourgeoises en retrait de la voie entourées d’un parc fermé par une grille.
L’arrivée du train attire les riches propriétaires.
La villa Bellevue de l’industriel du chocolat Albert Poulain est édifiée en 1910, à 30 mètres de la voie ferrée. On dit qu’il aurait aimé y établir sa gare personnelle.
L’extension urbaine n’est pas terminée, à partir des années 1970, le quartier des Grouets se densifie avec de nouveaux lotissements.


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